Waouuuh ! Quel luxe. [One shot ; Terminé]

Dès qu'elle ouvrit la porte de la gigantesque villa -elle n'aurait jamais cru vivre un jour dans un truc aussi ENORME !- , Océane balança ses grosses valises parterre, essouflée. Elle avait apporté des tonnes de vêtements, des trucs pour décorer sa future chambre et surtout... des souvenirs de son enfance, ce qui pesait plutôt lourd en soi... Oui, la jeune femme était très attachée aux objets se rapportant à sa paisible enfance. Berceuse, souvenirs de voyages -ses parents adoraient voyager-, cadeaux et lettres... Elle portait le poids de seize années passées. Waouh. Prenant son courage à deux mains, celle-ci inspira profondément puis prit ses deux valises, une dans chaque main. Bon dieu, comment avait-elle réussi à arriver saine et sauve jusqu'ici, sans un poignet ou un bras arraché ?! C'était sûrement grâce au beau blond qui avait galamment porté ses bagages... fufufu, il faudrait qu'elle pense à l'appeler. Passer à côté d'un si joli minois...

A coup de coude, celle-ci ouvrit une porte et la vision de la chambre de ladite colocataire la surprit quelque peu. Oups, désolée ! Allait-elle crier avant de se rendre compte qu'il n'y avait personne. Tant mieux ! Elle ne voulait pas paraître cruche d'emblée... *Bon, la deuxième porte, c'est la bonne !* se dit-elle avec entrain. Avançant à petits pas, traînant presque ses bagages sur le sol, elle atteint enfin la porte pour se retrouver... dans un sauna.

-Quoiiiiiiiii ?! Un sauna, carrément ! Mais... pourquoi communique-t-il ainsi avec le couloir ? Oh, je sens que je vais prendre du bon temps... les saunas, j'adoreee les saunas. Il paraît que c'est très bon pour la peau. Oh, à côté ce doit être la salle de bain... Mais alors... oh non, je vais me retrouver à l'autre bout du couloir ! Quelle poisse alors, ça commence bien... Que les dieux grecs, egyptiens, bouddhistes ou n'importe lesquels soient avec moi... Allez, ho...HISSE !!

BOUM ! Océane s'écroula parterre. Argh, quelle torture... Soudain, celle-ci eut une idée. Ouvrant une de ses valises, elle prit une paire propre de baskets, hissa la valise orange sur la rouge, posa ses paumes de main derrière la première... *A vos marques, prêts... PARTEZ !* Celle-ci s'élanca en courant à travers les couloirs, faisant avancer ses valises en temps record. Haha, gagnéé ! Elle attint la porte en rien de temps, l'ouvrit puis se retrouva dans... les TOILETTES. Flûte, mince, saleté, crotte ! Elle s'élança encore une fois dans le couloir jusqu'au milieu, ouvrit la porte... Yeaaaaaaah ! Bonne pioche ! Celle-ci improvisa une petite chorégraphie puis hissa ses valises dans la chambre qui ne contenait pour l'instant qu'un lit, un bureau, un pupitre et une armoire. Oh, un pupitre ? Quelle délicate attention ! Sans plus attendre, celle-ci se mit au boulot non sans avoir repris son souffle. Elle allait imposer son empreinte à sa nouvelle chambre ! Celle-ci s'était donné cinq jours !

~* Transformatiooooooon... *~

Les murs sont peints en bleu ciel ; elle a taggué quelques nuages blancs par-dessus. Celle-ci a collé des publicités de parfums -qu'est-ce qu'elles étaient imaginatives !- et les a placardé partout sur les côtés de son armoire peinte en blanc. Sur son bureau sont étalés avec précision toutes sortes de babioles où chacune possède une place préparée avec soin. Sur le sol carrelé, un énorme tapis en forme de nuage, blanc à poils longs. Le lit de son drap est un arc-en-ciel dans le ciel bleu. Tout autour du lit, dessus et sur les murs sont collées des étoiles phosphorescentes, illuminant entièrement sa chambre la nuit, telles des étoiles. La lampe plafonière est un Soleil et une Lune entremêlées. Sur le pupitre sont posées deux feuilles ; l'Ode à Blanche-Neige et la Mélodie Epineuse, ainsi qu'un morceau en cours d'écriture, le "Syndrome de Peter Pan" et, plus sous la forme d'un croquis flou, le "Requiem du Dernier Souffle" dans lequel elle fonde de nombreux espoirs... Sur sa porte se trouvent des posters divers d'instruments de musique dans un certain paysage. Le piano et la harpe sont bien au milieu ; sur son bureau sont cllés la Batterie et le Violon, sur son armoire celui la flûte taversière... Et, en plein sur un nuage, le tambourin.

» Un peu de repos. ~ { TERMINE. }
» Je ne suis pas suicidaire ~ [TERMINE]